Le ministère de l’Environnement et des Énergies renouvelables a organisé, ce mardi, l’atelier du lancement du projet « AIMWELL », relatif à la gestion intégrée des déchets et à la production d’énergie renouvelable au niveau local, au siège du ministère.
Entrepris dans le cadre de la coopération internationale et le programme des Nations unies, pour le développement (PNUD Algérie), ce projet aura pour mission de mettre en valeur une quantité de 600 tonnes/jour de déchets organiques dans la wilaya Sétif, et 750 tonnes/j à Constantine.
« Le projet modèle s’inscrit dans le cadre de la coopération internationale et le programme des Nations unies pour le développement, et l’entreprise Divindus Sopte pour une gestion intégrée des déchets dans les wilayas de Constantine et de Sétif dans le but de valoriser ces déchets et de produire de l’énergie », a indiqué la ministre de l’Environnement, Fazia Dahlab lors de cet atelier. À ce titre, Dahlab souligne l’importance qu’accordent les autorités publiques à l’environnement et à l’économie circulaire, consacrée dans la constitution. Elle rappelle les projets prévus dans le cadre de l’économie circulaire, qui constitue un levier de la relance économique.
À Constantine, l’on vise à réduire le volume des déchets destinés à l’enfouissement à travers la création d’un centre de tri des déchets avec une capacité de traitement de 750 tonnes/jour, en plus de la mise sur pied d’une unité de production des engrais avec une capacité de 60 tonnes/J, détaille-t-elle.
« Selon une étude relative à la gestion intégrée des déchets, l’on s’attend, à l’horizon 2030, que l’Algérie produira en ce moment 34 millions tonnes/an de déchets pour atteindre 73 millions de tonnes à l’horizon 2035. Cette augmentation se justifie par la croissance démographique qui devrait dépasser les 50 millions d’habitants les années à venir », déclare –t-elle, ajoutant que l’on peut récupérer 50% de ces quantités.