Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a indiqué samedi, lors de la Conférence nationale des universités tenue au siège du ministère, que l’on s’oriente vers «une université 4e génération».
Pour Baddari, l’on s’oriente vers l’université 4e génération avec une option pour 18 établissements (11 universités et 7 écoles supérieures). «Ces établissements devront dispenser des programmes internationaux, où les ingénieurs des laboratoires de recherche se frottent à ceux des entités économiques», révèle-t-il.
Baddari rappelle, à cette occasion, que plus de 200.000 étudiants ont été formés en entrepreneuriat l’année passée. De même que l’année 2024-2025 sera celle de l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique à travers la consolidation de l’enseignement en présentiel et la création de nouveaux pôles scientifiques. Pour ce qui est des sciences sociales et humaines, il est prévu de leur accorder plus d’importance, outre la consolidation de l’apprentissage de la langue anglaise.
Le ministre souligne aussi que l’Université tend à améliorer l’employabilité des jeunes diplômés et à leur faciliter l’accès au marché du travail, en formant un diplômé porteur de projets et créateur de richesse. «Nous avons pu atteindre tous les objectifs stratégiques et opérationnels. Ce qui a permis d’insuffler une dynamique en créant de nouvelles écoles et en consolidant les cursus de formation en tenant compte des évolutions de l’environnement socioéconomique», indique-t-il. Baddari met l’accent, dans ce sillage, sur le dialogue avec les partenaires sociaux et les représentants des étudiants.
