Mercredi, l’or a regagné du terrain, soutenu par les anticipations des investisseurs d’une possible baisse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine (Fed). Cette progression intervient malgré la publication, cette semaine, de plusieurs indicateurs économiques susceptibles d’influencer la politique monétaire américaine.
Au comptant, le métal jaune a progressé de 0,4 %, s’établissant à 4 222,22 dollars l’once, après une baisse de plus de 1 % lors de la séance précédente. Les contrats à terme pour livraison en décembre ont, eux, gagné 0,8 %, à 4 252,90 dollars l’once. Les données récentes, montrant un léger ralentissement de l’économie américaine, renforcent les attentes d’un assouplissement monétaire lors de la réunion de la Fed prévue les 9 et 10 décembre. Dans ce contexte de taux d’intérêt bas, l’or, qui ne génère pas de rendement, attire traditionnellement les capitaux des investisseurs.
Selon le Conseil mondial de l’or, les banques centrales ont acheté 53 tonnes d’or en octobre, soit une hausse de 36 % par rapport au mois précédent. Il s’agit de la demande nette mensuelle la plus élevée depuis le début de l’année 2025.
Parallèlement, l’argent a également connu une progression, atteignant 58,73 dollars l’once, après un pic à 58,94 dollars au cours de la séance. Le platine a gagné 0,3 %, à 1 638,34 dollars, tandis que le palladium est resté stable à 1 462,27 dollars l’once.
