Dans le cadre de la lutte contre les infractions aux règles de la sécurité routière, la Direction générale de sûreté nationale (DGSN) se dote de radar-infrarouges et veille à l’introduction de la vidéo-verbalisation. C’est ce qu’a annoncé, hier, Ahmed Nait El Hocine, directeur de la sécurité publique à la DGSN.
Intervenant dans l’émission L’invité de la rédaction de la Chaine de 3 de la Radio Algérienne, M. Nait El Hocine a affirmé que « ces radars équipés de caméras infrarouges seront opérationnels à partir du mois du Ramadhan. « La DGSN a acquis des radars de contrôle de vitesse permettant d’exercer, de nuit, à partir du début de ce mois de Ramadhan », a-t-il indiqué en rappelant que les accidents liés à l’excès de vitesse « se produisent entre 18h et minuit ».
L’intervenant a également annoncé la mise en place prochaine de la vidéo-verbalsiation. Ce dispositif, développé par les services techniques de la DGSN, est déjà prêt et il ne lui manque que l’ancrage juridique. « On a veillé à ce que ce dispositif soit introduit dans le projet de loi modifiant et complétant la Loi 01/14 du 19 août 2001 relative à l’organisation de la circulation routière », précise-t-il.
Il s’agit, selon l’invité de la Chaine 3, d’un système d’exploitation du flux vidéos provenant de la vidéo surveillance pour une verbalisation à distance des contrevenants aux règles de la circulation routière et du Code de la route. « Les interfaces développées permettent la capture de séquences vidéos lors de la commission d’infractions avec l’identification de la plaque d’immatriculation du contrevenant comme preuve grâce à quoi le système va générer automatiquement un procès-verbalélectronique qui sera notifié à l’adresse du propriétaire du véhicule », a expliqué M. Nait El Hocine.
Le système opérationnel progressivement
Une fois le projet de loi approuvé, ce système de vidéo-verbalisation sera opérationnel dans certaines villes disposant d’un système de vidéo-surveillance à l’instar d’Alger, Oran, Ghardaia, Ouargla…, avant sa généralisation à l’ensemble des villes du pays.
Le phénomène des accidents de la circulation routière constitue un fléau social qui exige lamobilisation des pouvoirs publics en vue d’enatténuer les conséquences.
La sécurité routière est l’ensemble des règles et services qui ont pour but d’assurer la sécurité des usagers de la route : piétons, automobilistes, motards, cyclistes, etc
L’accident corporel de la route a un impact sur la vie quotidienne des personnes accidentées même à distance de l’accident. Cet impact peut être physique, professionnel, familial et affective, financier. Le stress post-traumatique joue un rôle important dans les difficultés vécues après l’accident
Les hommes sont présumés responsables de la majorité des accidents mortels.
L.R.