Conformément aux instructions du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, la Direction constantinoise a annoncé la prolongation de la période d’inscription pour la session 2024 à une date qui reste à préciser.
En faisant « sauter » la deadline du 17 février, le ministère de tutelle ambitionne, visiblement, de cibler davantage de jeunes à travers une stratégie communicationnelle offensive et mieux affinée. Néanmoins, le staff en charge de la Direction locale de la Formation et de l’Enseignement professionnels s’affaire, préalablement, à bilanter la première phase de l’opération de « recrutement » des apprenants, de faire le check-up et de présenter éventuellement le remède pour atteindre l’objectif escompté. Comment s’est déroulée la campagne de sensibilisation ? Combien de postes pédagogiques restent à pourvoir ? Quelles sont les spécialités qui ont été les moins attractives ? Comment rectifier le tir et surtout comment amener les parents de jeunes en difficulté à les accompagner dans le tout le processus d’insertion dans le monde professionnel ? Bref, que fait-il attendre de cette « prolongation » ?
Autant de questions auxquelles le directeur Rafik Djoudi et son équipe sont décidés à les décoder pour réussir cette rentrée professionnelle « prolongée ».
Reste à souligner que la capitale de l’Est a cette particularité de disposer d’un éventail d’opportunité d’employabilité notamment un pôle mécanique et pharmaceutique solide, ce qui constitue une offre appréciable pour des jeunes en quête d’autonomie professionnelle et, par ricochet, financière.
Plus de 10000 postes pédagogiques, dont 4800 dédiés aux bénéficiaires de l’allocation de chômage, sont au menu de cette session.
S.B.
