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vendredi 18 octobre 2024

30% d’énergie solaire dans les stations de dessalement

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La société Algerian Energy Company (AEC) compte utiliser l’énergie solaire à hauteur de 30% dans les opérations de production des stations de dessalement de l’eau de mer dont elle a la charge.

L’AEC, filiale du groupe Sonatrach, mène actuellement des études pour l’utilisation de panneaux photovoltaïques pour la production d’énergie dans les stations de dessalement, où la société compte utiliser un mix énergétique composé de 30% de solaire et de 70% d’énergie conventionnelle, a annoncé ce mercredi le directeur de développement de la société, Sofiane Zamiche, sur les ondes de la chaîne I de la Radio algérienne.

Réduire de plus de 55% le volume d’énergie consommée

Sofiane Zamiche a précisé que cela va permettre de réduire considérablement le coût du dessalement. Il a expliqué que le choix des technologies utilisées dans les stations obéissait au « principe d’efficacité », le cahier des charges préconisant de choisir la technique la moins énergivore. En effet, la technique d’osmose inverse utilisée actuellement dans les stations opérationnelles permet de réduire de plus de 55% le volume d’énergie consommée, a-t-il indiqué.

Concernant le coût de production par mètre cube, il a précisé qu’il était de 100-140 DA (hors coût du transport via le réseau de distribution). Passant en revue les projets de dessalement et leurs perspectives, M. Zamiche a fait savoir que la capacité de production des 14 stations opérationnelles atteignait 2,25 millions de mètres cubes/jour, soit l’équivalent de 18% de la consommation globale d’eau.

Utiliser les composantes et les matériaux produits localement

Le premier programme complémentaire en cours pour la réalisation de 5 nouvelles stations d’une capacité de 300.000 m3/jour chacune, permettra de porter ce taux à 42%, a-t-il signalé. La réalisation de ces cinq stations par des entreprises algériennes en l’espace de 25 mois constitue un « grand défi », a-t-il estimé, soulignant que le taux d’avancement étant « très satisfaisant », les projets devraient être réceptionnés dans les délais contractuels.

La nouvelle politique dans le secteur du dessalement tend à utiliser les composantes et les matériaux produits localement et à recourir à la sous-traitance avec des entreprises algériennes, y compris en ce qui concerne l’élaboration des études, a affirmé M. Zamiche. Il a assuré que ces entreprises « respectent les normes internationales ». Il a, par ailleurs, révélé que des discussions étaient en cours entre l’AEC, des universités algériennes et des producteurs locaux en vue de développer de nouvelles techniques pour les stations de dessalement.

L.R.

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