Murs fissurés et danger patent pour les élèves

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Depuis quelque temps, la présence de grosses fissures sur les murs de clôture de certains lycées et écoles primaires de Constantine inquiètent les parents d’élèves du fait que cette situation constitue un réel danger aussi bien pour les élèves que pour les piétons et les véhicules, à cause du risque accentué d’éboulement avec toutes les conséquences qui peuvent en découler.

En effet, cette situation très inquiétante nécessite une intervention urgente de la part des autorités concernées surtout lorsque le danger perdure parfois plusieurs années sans aucune prise en charge concrète, laissant ainsi parents et citoyens perplexes quant aux raisons d’une telle absence de réaction.

C’est le cas du mur du lycée Ibn Badis, situé à proximité du quartier de Bel air, dans la commune de Constantine, fissuré et menaçant ruine depuis plusieurs mois avec un risque d’effondrement réel à tout moment.

Malgré cela, certains jeunes se mettent en péril en se retrouvant devant les barrières délimitant la zone, en dépit d’une pancarte mettant en garde contre le danger, inconscients des répercussions éventuelles d’une chute soudaine de ce grand mur de clôture. 

Cela dit, ce lycée n’est pas un cas isolé puisque plus loin, toujours dans la commune de Constantine, le mur de l’école primaire Taha Hocine, en allant vers le quartier de Bellevue est dans un piteux état et présente une fissure béante visible à l’œil nu qui ne prédit rien de bon.

Un risque accentué du fait que la ville de Constantine a connu ces derniers mois des épisodes répétés de secousses telluriques, répercussion des séismes enregistrés dans les wilayas limitrophes notamment, ce qui risque de précipiter l’effondrement si la situation reste inchangée.

Selon de nombreux parents, le danger est réel et omniprésent pour les élèves qui empruntent ce chemin, mais aussi les piétons qui, en plus du risque d’être ensevelis sous le mur en cas d’effondrement, risquent également de se faire heurter par les voitures qui passent à proximité.

Par ailleurs, en allant vers la cité Boussouf, le constat n’est pas meilleur puisque le lycée Malek Haddad fait face au même problème de fissures observées depuis longtemps sur son mur de clôture. 

De nombreux citoyens qui appréhendent une catastrophe, expriment à cet effet leur inquiétude et s’interrogent au sujet de cette situation qui demeure sans réponse surtout que ces établissements nécessitent une intervention urgente, car elles mettent la vie de dizaines d’élèves en danger.

Soumeya B.M.

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