Le Pape François, s’est éteint lundi à l’âge de 88 ans. Il a été un grand défenseur du dialogue interreligieux et de la coexistence pacifique entre les religions tout au long de son pontificat. Depuis son élection en 2013, il a constamment mis l’accent sur la nécessité de bâtir des ponts, de favoriser la compréhension mutuelle et de promouvoir la paix à travers le monde. Son approche humble, ouverte et profondément humaine a attiré de nombreuses personnes, non seulement des catholiques, mais aussi des croyants d’autres religions et même des personnes sans croyance religieuse.
Son engagement pour la paix et la fraternité s’est manifesté à travers plusieurs gestes symboliques. Par exemple, son voyage en 2014 en Terre Sainte, où il a prié au côté du Patriarche œcuménique Bartholomée I ; c’était un moment fort de son pontificat en matière de dialogue interreligieux. De même, son partenariat avec les leaders musulmans, notamment lors de sa visite aux Émirats arabes unis en 2019, où il a signé une déclaration historique sur la fraternité humaine avec le Grand Imam d’Al-Azhar, a illustré son engagement pour la coexistence pacifique.
François a aussi été un fervent défenseur des droits des migrants, des réfugiés et des pauvres, soulignant que tous les êtres humains sont égaux, quelles que soient leurs croyances. Il a souvent appelé à dépasser les divisions religieuses et sociales pour construire un monde plus juste et solidaire.
Son message en faveur de l’unité et de la paix, et son appel à la tolérance, ont fait de lui une figure respectée au-delà de l’Église catholique, et même au sein de communautés non religieuses.
L’hommage mondial qui serait rendu à son décès ne ferait sans doute pas que célébrer ses accomplissements spirituels, mais aussi ses efforts constants pour instaurer un dialogue respectueux entre les religions et pour encourager la compréhension mutuelle dans un monde de plus en plus polarisé. Il pourrait être perçu comme une invitation à poursuivre son travail de réconciliation et d’unité entre les peuples.
Les condoléances du président Tebboune
Le président de la République M. Abdelmadjdi Tebboune a présenté lundi ses condoléances suite au décès du pape François, selon la télévision nationale.
« J’ai reçu avec une profonde tristesse et un profond chagrin la triste nouvelle du décès de Sa Sainteté le Pape François, après une lutte acharnée contre la maladie. Suite à cette douloureuse perte, je présente mes condoléances, au nom du peuple et du gouvernement algériens, et en mon nom personnel au Vatican et à toutes ses institutions vertueuses et à tous les chrétiens du monde. Mes plus sincères condoléances et ma sympathie pour la perte de cette grande personnalité, qui a laissé une trace durable qui sera conservée en lettres d’or dans les annales de notre histoire contemporaine. Le défunt a consacré sa vie à répandre l’amour de Dieu et à établir les valeurs de la fraternité, la solidarité et la coexistence entre tous les peuples, car il était connu pour sa sincérité et son dévouement au service des causes des faibles, des opprimés et des pauvres, ce qui lui a valu l’amour du peuple et sa sympathie abondante jusqu’à ce que la mort vienne élever son âme au plus haut rang » a écrit le président Tebboune dans son message de condoléances adressé au Cardinal Kevin Farrall, Préfet du Vatican.
S.B.



