L’Algérie lance un plan d’investissement de 60 milliards de dollars dans le secteur des hydrocarbures entre 2025 et 2029, a annoncé ce lundi à Oran le ministre des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab, à l’occasion de la 13? édition du Salon international NAPEC 2025.
Priorité à l’amont pétrolier et gazier
Selon le ministre, 80 % des fonds seront consacrés à l’exploration et à l’extraction, le reste étant destiné au raffinage et à la pétrochimie. Parmi les projets phares figurent la raffinerie de Hassi Messaoud, de nouvelles usines de méthanol, de carburants propres et de produits pétrochimiques. Arkab a rappelé que le gaz reste une énergie de transition et un pivot dans l’équation énergétique mondiale.
Réponse à la demande intérieure et à l’export
Ce plan constitue le plus important jamais engagé par l’Algérie dans le secteur. Face à une demande intérieure croissante, le pays entend augmenter ses capacités de production et consolider sa position de fournisseur fiable, notamment pour le Sud de l’Europe.
Historique des investissements récents
- Février 2022 : le président Abdelmadjid Tebboune annonce un plan de 39 milliards $ (2022-2025), dont 70 % pour l’exploration et le développement.
- Décembre 2022 : objectif de doubler la production de gaz, avec la moitié destinée à l’export.
- Mars 2023 : Mohamed Arkab annonce de nouveaux investissements de 40 milliards $ sur plusieurs années.
Avec ce nouveau plan de 60 milliards $, l’Algérie confirme sa stratégie de renforcement du secteur énergétique, en misant sur l’amont, la modernisation des infrastructures et la diversification des produits pétrochimiques.
K.N.



