C’est un véritable plongeon au tréfond de l’antique Cirta, dans les entrailles des gorges du Rhumel, sous le pont d’El Kantara, que le wali de Constantine a invité ses compagnons pour une communion avec la nature, déambuler dans le mythique jardin de Sousse et à s’aventurer dans un labyrinthe végétal empreint de mystères. Bref, tout ce monde était convié à une pause bucolique hors des sentiers battus mais …une pause bien studieuse.
Bienvenue dans l’inégalable jardin de Sousse qui a tant envouté et fasciné les Constantinois, désappointés par l’état de décrépitude de ce havre de chlorophylle. Mais pas pour longtemps ! Cette fois-ci, les choses semblent tout autre, puisque le wali a instruit ses proches collaborateurs à l’effet de redonner vie à Sousse, à commencer par les accès à ce jardin qui en possède trois mais aujourd’hui seul l’accès à partir de la route de la corniche est opérationnel.
Il a été décidé la protection du site à des éventuels glissements de terrain, réhabilitation des accès en sus de la mise en place des indications, nettoyage en profondeur des lieux avec verdissement de l’espace, consolidation des escaliers menant au jardin, mise en place des bancs, sécurisation et éclairage de tout le périmètre.
Ceci étant dit, le jardin de Sousse a tout pour renaitre de ses cendres. Une telle merveille naturelle, un éden Constantinois, mérite tant d’égards.
Rendez-vous en 2024, sous le pont, dans le jardin de Sousse !
Samir B.
