Abdelmadjid Tebboune, a présidé mardi 21 mai, au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal à Alger, une rencontre avec les présidents des partis politiques « représentés au sein des Assemblées nationales et locales élues ». Des présidents de 27 formations politiques ont assisté à ce rendez-vous.
Selon le compte rendu de la télévision publique, 27 présidents de formations politiques y ont pris part. En plus des formations politiques, comme le PFLN ou le RND, il y avait, entre autres, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), le Parti des travailleurs (PT), Jil Jadid ou encore le Front des forces socialistes (FFS), pour ne citer que ceux-là, ces deux derniers n’étant pas représentés à l’Assemblée populaire nationale (APN).
« Toutes les questions nationales, régionales et internationales ont été évoquées », avait indiqué la même source. Si jusque-là, le Président de la République a reçu séparément plusieurs chefs de partis, c’est la première fois qu’il les réunis collectivement. Une rencontre qui intervient, faut-il le rappeler, à quelques semaines de la convocation du corps électoral en prévision de l’élection présidentielle du 7 septembre prochain.
Après l’intervention introductive du Président, la rencontre s’est poursuivie par l’audition, par le chef de l’Etat, des interventions des présidents de partis politiques qui ont exposé leurs avis, préoccupations et propositions sur nombre de questions nationales, régionales et internationales d’actualité, dans le cadre d’un dialogue franc et constructif. Les responsables de partis n’ont pas raté l’occasion offerte par cette première rencontre du genre, organisée à l’initiative du président Tebboune pour exposer leur vision quant au rôle qu’ils sont appelés à jouer notamment lors de la prochaine étape qui s’ouvre devant le pays. Il est fait ainsi état d’«un échange sérieux, transparent et fructueux», qui, assurément, fera avancer les choses et évitera tout amalgame dans le futur dans la relation entre le pouvoir et les acteurs politiques, et notamment les partis qui sont représentés aux assemblées nationales et locales élues, au mieux de l’intérêt suprême de l’Algérie.
Au terme de leurs interventions, le président de la République a pris la parole pour apporter les clarifications quant à sa démarche et donner ses réponses en guise d’assurance pour l’avenir quant à la prise en charge des préoccupations soulevées par les différents intervenants. Cette réunion, tenue en présence du Premier ministre, Nadir Larbaoui, et du directeur de cabinet à la présidence de la République, Boualem Boualem, intervient conformément aux engagements du président de la République à instaurer la tradition du dialogue et de la concertation avec la classe politique en consécration de la démocratie participative.
A noter, en dernier lieu, qu’en invitant les partis « représentés au sein des Assemblées nationales et locales élues », ceux ayant boycottés les deux rendez-vous de 2021 (élection législative du 12 juin 2021 et élections locales du 27 novembre 2021) ne sont pas de facto concernés.
S.B.