Le projet du complexe de transformation et de production de fertilisants azotés et phosphatés à Oued Keberit (Souk Ahras), et de la mine de Bled El Hadba (Tébessa) pour produire, notamment l’acide sulfurique, l’acide phosphorique et l’ammoniac constitue un levier pour l’autosuffisance de l’Algérie en matière de production de fertilisants agricoles et assurera des milliers d’emplois pour les jeunes de la région, estime Nadia Benyoussef, directrice centrale au Groupe Sonatrach.
Intervenant, ce dimanche, à l’émission « L’Invité du jour » de la chaine 3 de la Radio algérienne, Mme Benyoussef estime que « les deux chantiers de ce projet d’envergure constituent « deux leviers majeurs et une pierre angulaire pour l’autosuffisance de l’Algérie en matière de produits fertilisants agricoles nécessaires pour booster l’agriculture et garantir cette sécurité alimentaire ».
Des milliers d’emplois garantis
Et d’ajouter qu’outre la sécurité alimentaire qu’offre la richesse induite par ce mégaprojet, les deux réserves « assureront des milliers d’emplois pour les jeunes de la région ». En effet, l’invitée de la Radio algérienne, précise que « la réalisation et l’exploitation des deux réserves permettront le recrutement de dizaines de milliers de travailleurs ».
Au moins 12 000 postes d’emploi directs pour la réalisation des sites et pas moins de 6 000 emplois dans le segment transformation, en plus des 24 000 emplois indirects dans des activités annexes, comme la logistique, le fret, seront crées autour de ces deux sites exploitables qui produiront 841 millions tonnes de phosphate depuis un gisement estimé à 1,4 milliard de tonnes.
« Ce potentiel classe l’Algérie au Top 10 des pays possédant les plus grandes réserves mondiales en phosphate », fait-elle savoir, ajoutant que « cette richesse naturelle constitue la matière première de la production des engrais phosphatés et azotés en Algérie, dont le besoin ne cesse d’augmenter, à l’instar de la demande internationale ».