Lors de la réunion périodique entre les députés de l’Assemblée populaire de wilaya, le wali et les directeurs exécutifs, plusieurs préoccupations des citoyens ont été soulevées. Les députés ont présenté divers dossiers, recevant en retour des réponses, des observations ou des engagements d’étude. L’on apprend, ainsi, en se référant au post Facebook d’un député, que s’agissant des immeubles menacés d’effondrement à la cité Boussouf, propriété appartenant à la Caisse nationale d’épargne et de prévoyance (CNEP), une expertise approfondie a été réalisée par le CTC (Centre de contrôle technique de la construction) qui a conclu que ces immeubles sont structurellement stables et, après des travaux de renforcement, peuvent être réhabilités pour l’habitation.
Ces immeubles ont une longue histoire, abandonnés car considérés inhabitables suite à la publication du rapport du bureau d’études français EEG-Simecsol. Un rapport commandé à la fin des années 1990 et qui a conclu à la fragilité du sol constantinois. A l‘époque, on parlait de 12 zones étalées sur environ 120 ha affectées. A ce rapport alarmant de Simecsol, des urbanistes ont rétorqué à travers justement une formulation française plus claire : « Tous les terrains sont constructibles ; il suffit simplement d’adapter les techniques et les moyens de construction aux spécificités du sol. »
Bref, Il n’existe pas de terrain inconstructible en soi, seulement des contraintes techniques qu’il convient de maîtriser et d’adapter grâce aux moyens de construction appropriés.
Cela dit, le député a évoqué, d’autre part, la question du manque d’espace dans le cimetière central. La réponse du wali a été claire : le lieu du nouveau cimetière a été retenu au niveau du quartier des maquisards, sur la route de la piscine. Une bonne nouvelle pour les habitants de la région.
Il a été également question de l’école complémentaire Moufdi Zakaria à Djebel El Ouahch, actuellement inoccupée dans une zone sensible du point de vue sécuritaire. Un site pour lequel le député proposa de le partager entre la sûreté nationale (poste de police) et des structures pour la jeunesse. Cette proposition a été enregistrée pour étude.
S.B.



