Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a présidé ce lundi une réunion consacrée au projet du film sur l’Émir Abdelkader en particulier, et au redressement du secteur de l’industrie cinématographique en Algérie en général, a indiqué la présidence de la République dans un communiqué.
Ont assisté à la rencontre M. Boualem Boualem, Directeur du Cabinet de la Présidence de la République, M. Kamel Sidi Saïd, conseiller auprès du Président de la République chargé de la Direction Générale de la Communication, Mme Malika Bendouda, ministre de la Culture et des Arts, M. Faysal Métaoui, chargé de mission à la Présidence de la République pour le secteur du cinéma, M. Abdelkader djoumaa, conseiller auprès de la ministre de la Culture et des Arts, M. le directeur de l’institution «Al Djazairi», Salim Aggar et M. Anouar Haj Smaine, producteur et réalisateur.
La commission consultative chargée du projet a récemment achevé son rapport final, marquant une étape importante dans la phase de préproduction. Selon les informations disponibles, le tournage des premières scènes a commencé en Algérie, notamment à Alger et Oran, tandis que certaines séquences techniques pourraient être réalisées à l’étranger. Le film se présente comme un docudrame historique, mêlant reconstitutions, témoignages d’experts et mise en scène narrative, afin de rendre justice à la complexité du personnage.
Né en 1808 près de Mascara, Abdelkader ibn Muhyi al-Din s’est imposé très jeune comme le chef de la résistance algérienne contre l’invasion française. Il a fondé un État organisé, introduit des institutions, réglementé la fiscalité, favorisé l’éducation et encouragé le développement économique local.
Au-delà de la simple reconstitution historique, le projet cinématographique se veut un outil de mémoire collective, destiné aux jeunes générations, en mettant en lumière les valeurs d’unité, de résistance et de justice sociale. Pour les producteurs, l’œuvre doit également contribuer à valoriser le patrimoine culturel et intellectuel de l’Algérie sur la scène internationale.
Le film sur l’Émir Abdelkader s’annonce donc comme un moment majeur pour le cinéma algérien, mêlant engagement historique, dimension pédagogique et ambition artistique, avec l’objectif de faire redécouvrir au public une figure centrale de l’histoire nationale.
S.B.
