Y a-t-il une malédiction nommée trémie Ziadia ? On ne compte plus les descentes du wali de Constantine dans cette partie attenante au pont Salah Bey et on ne compte non plus son courroux et ses remontrances. Mais pourquoi donc cette « petite » trémie refuse de voir le jour et fait grincer toujours les dents ? On avancera itérativement à chaque occasion un problème géotechnique pour justifier la lenteur des travaux. On « incrimine » le mur M1 qui menace à tout moment de céder et on croit savoir que l’urgence au préalable est de le conforter. Soit, si Cosider, le maitre des lieux, a bien trouvé une solution au T1 de Djebel Ouahch, pourtant beaucoup plus sensible et extrêmement difficile à manier, alors pourquoi un petit M1 fait-il si mal aux techniciens ?
Il faut dire que le feuilleton de cette trémie dure depuis maintenant sept ans ! soit depuis le départ de l’entreprise brésilienne Andrade Gutierrez.
Un conflit avait opposé, en 2017, la direction des travaux publics de Constantine à l’entreprise brésilienne, chargée de la réalisation du projet de la trémie de la cité Ziadia, inscrit dans le cadre du projet du pont Salah Bey.
Les Brésiliens refusaient de reprendre les travaux en retards de cette annexe névralgique du Transrhumel qu’après avoir perçu une rallonge financière. Ce que la DTP refusait d’accorder.
Cette situation de blocage n’a pas été sans conséquences sur la livraison de la trémie différée sine die.
La suite de l’histoire, on la connait : la trémie de Ziadia est restée à l’abandon jusqu’à à ce que Cosider prenne le relais. Le pressing du wali fait avancer bien les choses, mais la fin de l’histoire, personne ne saura le dire.
Reste à se poser une question : qui sera inauguré en premier, le tunnel T1 de Djeble Ouahch ou la trémie Ziadia et son M1 ?
A suivre …
S.B.