Violence inouïe, chaos hallucinants, scènes de désolation, sièges arrachés, projectiles sur le terrain, terrain souillé… l’hécatombe à Constantine. Le stade Hamlaoui, rénové à coup de milliard, est tout simplement sinistré ! Un stade défouloir, un stade exutoire d’une partie de « supporteurs », des hooligans en furie, en transe. Bref, c’était effarant. Shame on you !
Tout ça pour un match de foot. Et encore, le club hôte, le CSC en l’occurrence, n’a pas perdu. Le match nul sanctionnant la confrontation entre clubistes et usmistes place les Constantinois dans une position de prétendant à la 2è place qualificative à la Champion’s league.
Il se trouve que parmi la grande famille du CSC, il y a une partie du public qui est animé par la seule volonté de découdre, de saccager, de démolir, de raser tout…
Résultat : le stade Hamlaoui est bien parti pour être fermé pour une longue période, le propriétaire du club va mettre la main à la poche pour payer les dégâts incommensurables et pour boucler la boucle, des sanctions lourdes seront infligées au club.
Reste à espérer que cette fois-ci sera vraiment la dernière. Et pour que ça sera vraiment la dernière, il faut blacklister les hooligans, les sanctionner gravement et leur interdire le stade.
C’est la seule solution !
Ouverture d’une enquête sur les incidents du match CSC-USMA
L’instance fédérale a annoncé l’ouverture «d’une enquête sur les conditions d’organisation et de déroulement de cette rencontre », tout en s’engageant «à prendre toutes les mesures nécessaires pour éradiquer ce phénomène de violence et assurer que les stades restent des lieux de convivialité et de respect mutuel ».
«Ces comportements inacceptables et condamnables qui ternissent l’image de notre sport, ne sauraient passer sous silence et il devient impératif de combattre énergiquement ce fléau et d’empêcher les éléments perturbateurs et récidivistes de nuire au football », conclut le communiqué de la FAF.
Samir B.