Retenez bien ce nom, il fera certainement parler de lui ! Il s’agit de Abdelhakim Haddoun, un Constantinois qui enseigne à l’ISTA, institut des sciences technologiques d’Ain M’lila, relevant de l’université Larbi Ben M’Hidi d’Oum El Bouaghi.
De quoi s’agit-il ? Notre jeune prodige pilote un projet innovant et ambitieux sous la férule du programme ERASMUS+. Un programme qui se veut être un espace d’échange entre, d’une part, les universités et les écoles européennes et, d’autre part, les établissements universitaires du monde entier. Un programme bien outillé et bien huilé visant à révolutionner l’enseignement supérieur en Algérie à même de rendre l’apprentissage plus immersif, plus interactif et surtout plus stimulant, selon le Dr Haddoun. Et de mettre en exergue la nécessité de sortir des sentiers battus, en termes d’enseignement et de méthodes pédagogiques, des schémas classiques.
Prônant une convergence stratégique pour se mettre au diapason des fluctuations d’un monde qui voltige, il a, de ce fait, estimé indispensable de s’aligner sur les standards internationaux et de s’inscrire dans cette voie, celle de l’innovation et de la créativité, estime notre interlocuteur. Lui qui a travaillé avec des recteurs chevronnés, en l’occurrence Ahmed Bouras et Zohir Dibi, il tient à partager son expérience avec toute la communauté universitaire. Pour preuve, il a initié, avec un groupe de chercheurs, une enquête nationale dont l’objectif est la pré-évaluation des acquis d’apprentissage. Cette enquête dont l’importance sur le plan économique, pédagogique, voire social, n’est plus à démontrer, est exclusivement destinée aux étudiants, aux enseignants, aux formateurs du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels et aux centres de recherche.
C.R.