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mardi 28 octobre 2025

Infrastructures routières : 9 600 ouvrages d’art

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L’Algérie s’impose comme un acteur de référence en matière de réalisation d’infrastructures routières et autoroutières, grâce à une expertise technique désormais comparable à celle des pays les plus avancés. C’est ce qu’a affirmé  lundi Ali Chekroune, Secrétaire général de l’Association routière algérienne (Aral), lors de son passage à l’émission L’invité du jour sur la chaîne 3 de la Radio algérienne.

Selon lui, les compétences nationales dans le secteur des travaux publics traduisent une ambition claire : garantir à la fois confort, durabilité et maillage territorial à un réseau en constante expansion. « La technicité algérienne n’a rien à envier à celle des pays développés », a-t-il assuré, soulignant l’importance d’une vision intégrée reliant routes et réseaux ferroviaires, pilier d’une stratégie de développement économique durable.

Un réseau dense aux ambitions continentales

Avec plus de 141 500 kilomètres de routes et environ 9 600 ouvrages d’art, l’Algérie dispose aujourd’hui d’un des réseaux routiers les plus étendus et les plus ramifiés au monde. Cette infrastructure, qui s’appuie notamment sur des axes structurants comme les routes nationales RN1, RN3, RN6 ainsi que les autoroutes Est-Ouest (A1 et A2), confère au pays une dimension continentale en matière de connectivité.

« Ce réseau n’est pas seulement un outil de transport. C’est le socle sur lequel repose la dynamique économique du pays, en lien direct avec la mobilité des populations et la logistique marchande », a expliqué M. Chekroune.

Une maintenance stratégique et adaptée

La performance de ce réseau repose également sur un système de maintenance dense, innovant et adapté aux réalités géographiques du territoire. « Nous avons développé une ingénierie publique et privée capable de répondre aux exigences nationales », a-t-il précisé, insistant sur le rôle crucial de l’entretien pour préserver l’état des routes et des ouvrages d’art.

Toutes les infrastructures sont aujourd’hui conçues et réalisées par des entreprises algériennes. Fortes de trois décennies d’expérience, ces entreprises ont su intégrer les normes de qualité internationales, tout en adaptant leurs techniques aux particularités climatiques, topographiques et environnementales du pays.

Vers une éco-conception maîtrisée

L’Algérie ne se contente plus de construire : elle innove. L’approche actuelle repose sur des principes d’éco-conception, qui intègrent des paramètres environnementaux dès la phase de conception des projets. « Nous avons atteint un niveau où nos ouvrages répondent aux exigences techniques tout en étant respectueux de leur environnement », a affirmé le responsable de l’Aral.

Ainsi, au fil des années, l’Algérie a su bâtir une expertise technique solide dans le secteur routier, fruit d’une volonté politique de moderniser ses infrastructures et de renforcer l’intégration territoriale.

L.R.

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