À quelques jours de l’ouverture de la 4e Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), prévue du 4 au 10 septembre à Alger, le ministère de la Communication annonce une mobilisation médiatique sans précédent : plus de 1 100 demandes d’accréditation, dont 175 venues de la presse étrangère, ont déjà été enregistrées pour couvrir ce rendez-vous continental majeur.
Studios télé, plateaux de débat, espaces de diffusion et dispositifs techniques sont en cours d’installation afin de garantir une couverture « complète et intégrée » de l’événement. « Nous avons veillé à mettre en place toutes les dispositions nécessaires pour offrir une visibilité maximale à la foire », a déclaré le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, lors d’une journée d’information organisée au Centre international de conférences (CIC).
Donner toute sa dimension à l’événement
En présence du commissaire de l’IATF, Larbi Latrèche, d’experts et de responsables de médias, le ministre a rappelé que la presse joue un rôle central dans la réussite de cette rencontre : « L’information est un partenaire à part entière. Elle doit refléter l’image d’une Algérie ouverte, sécurisée et attractive pour les investissements », a-t-il insisté, exhortant les journalistes à conjuguer rigueur et pédagogie.
Un carrefour économique et politique
L’IATF 2025, soutenue par l’Union africaine et la ZLECAf, est perçue comme le plus grand rassemblement commercial du continent. Elle doit offrir une plateforme de rencontres entre investisseurs, décideurs, innovateurs et créateurs africains. Pour l’Algérie, il s’agit de consolider son rôle de passerelle économique et diplomatique entre les pays du continent.
Un message fort de l’Algérie
Au-delà des retombées économiques attendues, Meziane a présenté l’accueil de l’IATF comme un signal politique : « L’organisation de cet événement n’est pas seulement une étape économique, mais un message fort réaffirmant l’engagement de l’Algérie en faveur de l’intégration africaine et du principe de solutions africaines aux problèmes africains », a-t-il déclaré, reprenant la devise du président Abdelmadjid Tebboune.
La dimension culturelle et humaine est également mise en avant : la foire se veut un lieu de rencontre entre peuples africains, unis par une histoire et des ressources communes, et désireux de bâtir un avenir partagé.
S.B.