La wilaya de Timimoun accueillera, aujourd’hui jeudi 4 décembre, la 7? édition du Festival international du tourisme saharien, un événement présenté comme un rendez-vous stratégique pour renforcer l’attractivité de la destination Algérie. Pour Abdelhamid Ouari, directeur général de l’Office national du tourisme (ONT), ce festival dépasse la simple mise en lumière du désert algérien : il vise à inscrire une dynamique durable au bénéfice des populations locales.
Invité de l’émission L’invité du jour sur la Radio Chaîne 3, Ouari a annoncé la participation de plus de 800 acteurs et professionnels du tourisme, issus des wilayas du Grand Sud et des Hauts-Plateaux. Placée sous le slogan « Timimoun… authenticité et hospitalité », cette édition entend faire de la ville aux « Palais rouges » une vitrine vivante du potentiel exceptionnel du Sahara algérien.
Timimoun, vitrine du tourisme saharien
Le choix de Timimoun s’impose, selon le DG de l’ONT, comme une évidence : diversité culturelle remarquable, oasis préservées, artisanat authentique, profondeur historique et civilisationnelle… autant d’atouts qui permettent à la région d’attirer aussi bien les touristes nationaux qu’étrangers.
Un programme dense, culturel et professionnel
Le festival s’articule autour d’un programme riche et varié notamment des journées d’étude animées par des experts nationaux et internationaux ; des activités culturelles et artistiques, dont fantasia, spectacles folkloriques et chants Ahellil classés au patrimoine immatériel ; et des espaces réservés aux artisans, destinés à promouvoir et commercialiser les produits locaux.
Cette programmation, souligne Ouari, permettra non seulement de valoriser les richesses culturelles du Sud, mais aussi de soutenir l’économie de proximité.
Le tourisme saharien au cœur de la vision économique
Selon le responsable de l’ONT, l’implication directe de l’État — matérialisée par le haut patronage du Premier ministre — reflète la volonté des pouvoirs publics de repenser la stratégie touristique nationale.
Cette orientation se traduit par le renforcement des infrastructures dans les régions sahariennes ; l’amélioration de la qualité des services touristiques, l’encouragement de l’investissement ; et l’ouverture de nouvelles perspectives de coopération internationale.
Un modèle durable plutôt qu’un tourisme de masse
Tout en soulignant le rôle du tourisme comme levier de diversification économique, Ouari précise que l’Algérie n’ambitionne pas d’attirer un tourisme de masse. Le pays privilégie un modèle responsable, maîtrisé et durable, adapté aux écosystèmes fragiles du Sahara et respectueux des identités locales.
S.B.
