À mesure que l’échéance de fin d’année approche, le wali de Constantine, Abdelkhalek Sayouda, multiplie les sorties sur le terrain pour accélérer la cadence et rappeler aux entreprises chargées du chantier les délais à respecter.
Ce samedi 4 octobre 2025, M. Sayouda a inspecté les travaux de doublement de la route nationale n°79 (RN79), reliant le carrefour des quatre routes à l’entrée de la nouvelle ville Ali Mendjeli jusqu’aux limites de la wilaya d’Oum El Bouaghi, sur une distance de 16 kilomètres.
Sur place, le wali a constaté une avancée notable des travaux à travers les différents ateliers répartis le long du tracé, soulignant que le projet entre dans sa phase finale. Il a exhorté les entreprises à redoubler d’efforts pour achever les aménagements complémentaires en parallèle des grands travaux.
M. Sayouda a également insisté sur la réalisation du mur de séparation au niveau du tronçon jouxtant le village de Kettar El Aïch, condition essentielle pour une réception rapide de ce projet d’envergure.
Une fois achevée, cette double voie devrait fluidifier la circulation entre Constantine et les wilayas voisines, améliorer la sécurité routière et stimuler la dynamique économique de la région.
RN27 : un autre chantier vital pour la mobilité régionale
Parmi les projets routiers structurants relancés dans la wilaya, figure également le dédoublement de la route nationale n°27 (RN27), reliant Constantine à Mila et Jijel. Annoncé initialement en décembre 2023 par le wali, puis confirmé par l’ancien ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, le chantier devrait être livré au quatrième trimestre de l’année en cours.
Longtemps resté en suspens pour des raisons budgétaires, ce projet – au même titre que celui de la RN79 – a été réactivé grâce aux démarches insistantes des autorités locales et des élus de la région. Une enveloppe globale de 740 milliards de centimes lui a été allouée.
Le tronçon concerné de la RN27 s’étend de la commune de Hamma Bouziane jusqu’aux limites de la wilaya de Mila, en traversant Beni Hmidène. Il est confié à quatre entreprises nationales pour un budget de 405 milliards de centimes et un délai de réalisation de douze mois.
Au-delà de l’amélioration du confort de conduite, le projet aura un impact stratégique sur la mobilité régionale : il contribuera à désengorger la circulation, à faciliter le transport des marchandises et à réduire sensiblement les risques d’accidents sur un axe considéré comme l’un des plus dangereux du réseau routier de l’Est.
L.R.
