L’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE) a mis en garde, ce mardi 11 novembre, contre l’utilisation de téléphones portables et d’autres terminaux électroniques non certifiés, rappelant les dangers auxquels s’exposent les utilisateurs en achetant des appareils non conformes à la réglementation en vigueur.
Dans un communiqué, l’ARPCE attire l’attention du public sur les risques importants liés à l’acquisition de terminaux n’ayant pas subi les tests techniques nécessaires ni obtenu la certification officielle. Ces appareils, avertit l’autorité, peuvent présenter des défaillances graves, notamment la coupure de communication à des moments critiques ou l’impossibilité de contacter les numéros d’urgence.
Les terminaux non certifiés peuvent également être incompatibles avec les réseaux des opérateurs nationaux, ce qui se traduit par l’inaccessibilité de certains services essentiels tels que les numéros courts de la police, de la protection civile ou des services de secours. À cela s’ajoute une dégradation de la qualité de la connexion, souvent observée sur ce type d’appareils.
L’ARPCE souligne aussi le risque sanitaire que peuvent représenter ces produits, certains dépassant les seuils autorisés de rayonnement électromagnétique, en l’absence de contrôle technique préalable.
Face à cette situation, l’autorité « recommande vivement » aux consommateurs de vérifier avant tout achat que leur appareil porte une étiquette officielle mentionnant « Approuvé ARPCE » ou « Certifié ARPCE », accompagnée d’un numéro de certification. Cette étiquette constitue, selon l’organisme, la seule garantie que le terminal est conforme et fiable, tant sur le plan technique que sécuritaire.
Cependant, l’ARPCE ne précise pas la procédure à suivre pour les téléphones importés de manière informelle et vendus sans garantie. Le marché algérien de la téléphonie mobile reste en effet largement dominé par le secteur informel, où circulent de nombreux appareils non homologués, échappant à tout contrôle de conformité.
Dans un contexte où la numérisation s’accélère et où les communications électroniques sont devenues vitales, cette mise en garde s’inscrit dans une démarche de protection du consommateur et de sécurisation du réseau national, face à la prolifération d’appareils non conformes aux normes établies.
L.R.



