Le café pourrait bientôt devenir un médicament contre la maladie d’Alzheimer. Des chercheurs de l’Inserm et du CHU de Lille ont publié une étude dans la revue « Brain », dans laquelle ils examinent les mécanismes responsables du développement de la maladie d’Alzheimer. L’hyperactivité des récepteurs à la caféine dans les neurones pendant l’évolution de la maladie entraînait la perte de connexions entre les cellules nerveuses, provoquant ainsi des problèmes de mémoire précoce chez un modèle animal de la maladie.
« On peut ainsi imaginer qu’en bloquant ces récepteurs, dont l’activité est augmentée chez le patient atteint d’Alzheimer, la caféine puisse prévenir le développement des troubles de la mémoire voire d’autres symptômes cognitifs et comportementaux », a indiqué David Blum, directeur de recherche à l’Inserm, l’un des auteurs de l’étude.
La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative progressive qui se caractérise par une perte de mémoire et d’autres fonctions cognitives comme l’orientation dans le temps et dans l’espace. Elle est la cause la plus fréquente de démence.