Près de 35 000 Algériens souffrent d’insuffisance rénale chronique terminale et sont suivis dans 420 centres de dialyse à travers le pays, a annoncé samedi le Pr Tahar Rayan, spécialiste en néphrologie et président de la Société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation rénale (SANDT). Cette déclaration a été faite à l’occasion de l’ouverture du 30? Congrès de néphrologie, organisé sur deux jours par la SANDT à Alger.
Concernant la greffe rénale, le Pr Rayan a indiqué qu’en Algérie, la moyenne annuelle de greffes à partir de donneurs vivants est d’environ 200 opérations. Un chiffre jugé faible face au nombre croissant de patients en attente d’un rein. Selon lui, cette situation s’explique principalement par un manque de donneurs, soulignant l’importance de campagnes de sensibilisation pour encourager le don d’organes, en particulier du rein. Ces initiatives visent à offrir aux patients la possibilité de mener une vie normale.
Le Pr Rayan a également mis en lumière les causes principales de l’insuffisance rénale. « Près de 50 % des patients atteints sont diabétiques ou souffrent d’hypertension artérielle », précise-t-il. Il a rappelé l’existence d’un lien étroit entre la maladie rénale, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et les infarctus du myocarde, insistant sur l’importance d’un suivi médical régulier.
Pour prévenir la maladie ou en limiter les complications, le spécialiste recommande un régime alimentaire équilibré, une hydratation suffisante et un contrôle annuel des reins et du cœur.
L.R.
