Jamais un roman publié par une autrice algérienne n’avait suscité une pareille controverse. Houaria, le roman d’Inaâm Bayoudh n’a pas encore été distribué en librairie et déjà des milliers de lecteurs cherchent à se le procurer pour découvrir, par eux même, l’origine de ce déluge de haine. Une énorme publicité et un- cros- en jambe pour les donneurs de leçons et autres moralisateurs !
Face à l’ampleur prise par la polémique, des écrivains ont lancé ce mardi une motion de soutien à l’écrivaine Inaâm Bayoudh.
Les signataires dénoncent avec la « plus grande fermeté les attaques indignes et les menaces à peine voilées ou assumées contre eux. »
Ils condamnent les « atteintes à la liberté de créer, d’éditer, de publier et de diffuser des œuvres de l’esprit d’où qu’elles viennent », et apportent leur « soutien total à l’auteure, son éditrice et les membres du jury et les assurons de notre entière solidarité. »
Parmi les signatures figurent les écrivains Maïssa Bey, Lazhari Labter, H’mida Ayachi, Amin Zaoui, le sociologue Nacer Djabi et la réalisatrice Sofia Djama.