Kamel Baddari a procédé, mardi à l’Université d’Alger 2 « Abou Al Kacem Saâdallah », à l’inauguration de l’institut Confucius pour l’enseignement de la langue chinoise.
La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de la République populaire de Chine en Algérie, Dong Guangli, du président de l’association d’amitié algéro-chinoise, Smaïl Debeche, du recteur de l’université d’Alger 2, Saïd Rahmani, ainsi que de représentants de la communauté universitaire des deux pays.
Kamel Badari s’est réjoui d’assister à l’importante cérémonie qui marque l’aboutissement des relations scientifiques et culturelles entre l’Algérie et la Chine. L’année dernière a vu l’inauguration du département de langue chinoise à l’université d’Alger 2 et cette fois-ci une nouvelle étape a été enclenchée pour renforcer davantage les relations universitaires entre Alger et Pékin. « Cette initiative renforcera les partenariats entre universités algériennes et chinoises ainsi que les échanges entre les institutions universitaires. Elle reflète les liens étroits et solides entre l’Algérie et la Chine en matière de transfert technologique et de valorisation de la recherche scientifique », souligne le ministre.
Le recteur de l’université d’Alger 2, Saïd Rahmani, souligne que cette inauguration constitue le couronnement d’un long parcours de coopération entre l’Algérie et la Chine, à travers la collaboration scientifique et culturelle initiée par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique lors de sa visite en Chine. « Le ministre nous a toujours orientés vers l’ouverture des universités sur l’environnement extérieur, au niveau national qu’international. Aujourd’hui nous procédons à l’inauguration de l’institut culturel chinois qui constitue véritablement un point central dans la coopération culturelle et scientifique entre le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et la République populaire de Chine », précise t-il.
Un «moment historique»
De son côté, l’ambassadeur de Chine en Algérie, Dong Guangli , a qualifié cette inauguration de « moment historique » dans les annales des relations d’amitié et de coopération entre les deux pays. Il rappelle que « depuis l’établissement des relations diplomatiques entre nos deux pays, il y a 67 ans, la Chine et l’Algérie ont toujours œuvré dans un esprit de soutien mutuel et de développement commun. « Nos relations bilatérales dépassent le cadre conventionnel pour devenir un exemple vivant de solidarité de coopération et de développement partagé entre pays du Sud », soutient-il. L’ambassadeur tient à souligner que ce qui importe, c’est surtout l’amitié entre les peuples qui doit reposer aussi sur la compréhension mutuelle entre les jeunes générations.
L’inauguration de l’institut Confucius revêt, pour lui, une importance capitale. Il se réjouit de constater que de plus en plus de jeunes algériens s’intéressent à la langue et à la culture chinoises et plus de cinq établissements d’enseignement supérieur algériens dispensent des cours de chinois.» Wang Zhanren, au nom de l’université du Nord-Ouest pour les enseignants de la Chine, estime que la création de l’Institut Confucius marque l’entrée des échanges linguistiques et culturels entre la Chine et l’Algérie dans une nouvelle phase plus structurée et plus profonde.
L.R.