Avec plus de 30 000 étudiants inscrits dont 6 200 nouveaux pour l’année 2025-2026, l’Université des Frères Mentouri Constantine 1 confirme son statut de pilier de l’enseignement supérieur algérien. À l’échelle de la ville, le nombre d’étudiants dépasse désormais les 80 000, faisant de Constantine l’un des plus grands pôles universitaires du pays.
C’est sur ce campus emblématique, conçu par le maître brésilien de l’architecture moderne Oscar Niemeyer, que s’est déroulée, mardi 30 septembre, la cérémonie d’ouverture officielle de la nouvelle année universitaire, présidée par le wali de Constantine, Abdelkhalek Sayouda, en présence d’élus, de magistrats, d’autorités locales, de responsables d’établissements et de la communauté scientifique.
Mais au-delà du cérémonial, cette rentrée marque un tournant académique. Le recteur de l’université a annoncé l’ouverture de deux nouvelles filières inédites, langue chinoise et langue espagnole, un pas supplémentaire dans la coopération internationale et l’ouverture culturelle. L’établissement s’affirme également comme pionnier du “campus de quatrième génération”, avec la digitalisation progressive des services et un système d’accès par cartes magnétiques, réservé exclusivement aux universitaires, étudiants et personnels.
La cérémonie s’est enrichie d’une conférence de la chercheuse Adhra Benyessad intitulée « La citoyenneté à travers les comportements et pratiques dans l’enseignement supérieur », ainsi que d’un hommage rendu à quinze enseignants-chercheurs nouvellement promus au grade de professeur.
En marge de la rentrée, le wali a visité le Centre de recherche en mécanique de Châabet Erssas, l’un des 21 centres nationaux. Il y a suivi la présentation de la Rencontre nationale stratégique en mécanique, organisée sous le slogan « Construisons ensemble l’avenir de la mécanique algérienne ». Objectif : jeter les bases d’une plateforme nationale et tracer une feuille de route industrielle pour le développement de la production mécanique locale. Les laboratoires, dotés d’équipements destinés à la conception et aux essais de pièces de rechange, incarnent cette ambition d’un passage du savoir scientifique à l’innovation industrielle, moteur attendu de l’économie nationale.
Ainsi, entre héritage architectural signé Niemeyer, nouvelles filières internationales et investissements dans la recherche appliquée, l’Université des Frères Mentouri s’impose comme une cité du savoir en expansion, symbole d’une Constantine toujours plus universitaire et tournée vers l’avenir.
